Moins d'automédication, des prescriptions plus encadrées, des posologies plus adaptées… Avec les premiers rhumes hivernaux, les syndromes grippaux et le regain de cas de Covid-19, les Français ont tendance à se ruer dans les pharmacies pour acheter, peut-être plus que de raison, des boîtes de Doliprane et d'Efferalgan. Mais face aux tensions d'approvisionnement en paracétamol, générées notamment par des difficultés de production, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a publié un communiqué, mercredi 19 octobre, relayé par Le Figaro , avec quelques recommandations pour que le pays n'arrive pas à un stade de pénurie.
L'ANSM recommande ainsi aux médecins de ne prescrire du paracétamol qu'aux patients qui en ont réellement besoin dans l'immédiat et surtout à adapter la posologie pour qu'ils en prennent moins : plutôt « trois prises par jour toutes les 8 heures » que « quatre prises par jour toutes les 6 heures ».
Évitez de faire des stocks !Les pharmaciens ont également reçu des conseils pour limiter la vente de paracétamol en automédication à deux boîtes par patient et « à privilégier la dispensation sur ordonnance ».
Bientôt un antidouleur sans effet secondaire ? Évidemment, les professionnels de santé ne sont pas les seuls à devoir faire des efforts à ce niveau-là. L'ANSM demande également aux patients de « modérer (leur) utilisation de paracétamol », de ne pas faire
... Source LePoint.fr
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